Paysage
aux lèvres offertes
cœur en marge
libre
blessures aux mains creuses
ébauches des jours passés
la poussière effleure
le vent
sous les pavés
le ciel enrubanné
les âmes sont en souffrance
lamentations
on a vidé le ciel
bouches pleines de menteries
chair mortifiée
il faut ériger
un peu de loyauté
un peu de dignité
bras ouverts au temps
venu
aux oubliés
des rues barbares
aux oubliés des chambres claires
songes anciens
silence éclaboussé
de crachats venimeux
rumeur noire
au goût éteint
la nuit s’en va
le jour s’en vient
passage de mots renouvelés
sur les cailloux en fleurs
le désir est rétabli
la vie la mort le temps venu
les oubliés
au ciel
le temps et l’ombre
ébauches égratignées
aveuglement des cœurs
dentelés
4 commentaires:
Un labyrinthe de mots, savamment construit.
Bien à vous chère Maria.
L'ombre du temps
au quadrant solaire
avance impassible
"le temps et l'ombre"
épousailles d'où nait
le rouge pourpre du poème
Merci pour tes mots!
J'ai fait erreur connexion
com d'avant d'Estourelle
Mille excuses!!
@ Anonyme ...
un dédale incertain... :-)
@ Estourelle ...
ombre solaire
épousailles du poème
Merci à toi 2 fois
;-)
Enregistrer un commentaire