Le bleu de l’air
un lien si pur
silence tendre
voyage sensuel
un jour dans l’arbre
au bord de l’eau
le temps si triste
au fil tendu
silence clair à l’horizon
le pied tremblé sur les cailloux
oiseaux des feuilles dans l’air bleu
l’herbe est si tendre
jardin secret des souvenirs
l’enfance est loin à l’horizon
un calme étrange cache la raison
et sous les pierres coule l’insensé
l’eau est trésor aux lèvres closes
sur la rive paissent des chevaux
des chants d’oiseaux comblent le matin
la nuit est triste elle pleure de rien
le ciel froissé tire son rideau rose thé
sèche la boue panse les cœurs griffés
le jour ouvre ses paupières
œil droit plissé œil gauche fripé
sa langue claque à l’horizon
les mots agitent le ciel doré
un autre jour recommencé
1 commentaire:
La perception poétique rehausse l'anodin vers l'allégorique! Bravo!
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