"Tu l'as dit : C'en est fait ; ni fuite ni refuge Devant l'assaut prochain et furibond des flots. Ils avancent toujours. C'est sur ce mot, Déluge, Poète de malheur, que ton livre s'est clos. Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche ? Ah ! pour le prononcer, même au dernier moment, Il fallait ton audace et ton ardeur farouche, Tant il est plein d'horreur et d'épouvantement. Vous êtes avertis : c'est une fin de monde Que ces flux, ces rumeurs, ces agitations. Nous n'en sommes encore qu'aux menaces de l'onde, À demain les fureurs et les destructions.(...)"
2 commentaires:
oh la silhouette qui s'échappe du jour tordu 'du moins le vous ainsi...)
"Tu l'as dit : C'en est fait ; ni fuite ni refuge
Devant l'assaut prochain et furibond des flots.
Ils avancent toujours. C'est sur ce mot, Déluge,
Poète de malheur, que ton livre s'est clos.
Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche ?
Ah ! pour le prononcer, même au dernier moment,
Il fallait ton audace et ton ardeur farouche,
Tant il est plein d'horreur et d'épouvantement.
Vous êtes avertis : c'est une fin de monde
Que ces flux, ces rumeurs, ces agitations.
Nous n'en sommes encore qu'aux menaces de l'onde,
À demain les fureurs et les destructions.(...)"
Louise Ackermann à Victor Hugo
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