Herbe au sol
comme une évidence
cœur brouillé
une espérance
arrogance
des jours défaits
une trace
l’oiseau griffe l’air
sur la rive du ciel
un éclat
le soleil courtise la fleur
petits cailloux blancs dans le cœur
signe bleu du jour en feu
doigts de cendre
la main légère comme un frisson
visages noirs dans le jardin
ombre perdue des fleurs mortes
une griffure une rature
le cœur percé par une lance
la nuit couvre le jour
le soleil est encordé
brûlure de l’autre
sa bonté irrésolue
où est la brèche
sous chaque pas
est l’avenir
ouvrir la manche
tendre le bras
la main accueille
le souffle va
l’œil du jour
essaime les étoiles
lumière bleue soleil nu
Beauté assise sur les genoux du poète
amère et injuriée elle glisse dans la boue
effroyable jardin
de paille inodore
de cailloux secs
gorgés de sang
5 commentaires:
et juste merci
sourire
Un jour comme une évidence, une pierre jetée au coeur de l'étang.
oui, merci et bien à vous chère Maria.
Été : être pour quelques jours
le contemporain des roses ;
respirer ce qui flotte autour
de leurs âmes écloses.
Faire de chacune qui se meurt
une confidente,
et survivre à cette soeur
en d'autres roses absente.
Rainer Maria Rilke
Oh ! Merci cher Anonyme ;-)
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