Dans l’ombre tremble
un pied froid et douloureux
il a trop marché
il a repris la route
une envie d’aller plus haut
Il marche et prie
sur le fil est la trace
d’une vie brisée
Interminables
les heures de débâcle
et des jours sans fin
la joie est impossible
la pensée est absente
La route noire
sous les arbres est la vie
elle tend ses bras nus
La honte revient
la passion reste sans voix
le cœur ensablé
au ciel vole la pensée
d’un enfant abandonné
Premier voyage
dans l’ombre des absences
cœur et mains meurtris
les rêves sont ensablés
brûlés du sel des larmes
Douleur infinie
dans ce premier voyage
prélude sans fin
La vieillesse vient
fiévreuse d’un jeune temps
un frémissement
voix et cris d’enfants joyeux
la fenêtre ouverte
Les eaux assemblées
le partage n’est plus qu’un
miroir du destin
Cœur abandonné
le repos est en chemin
trace du désir
5 commentaires:
poésie sensible qui nous rend sensibles
A l'assemblée des eaux,
la jambe vieille, et
le cœur au printemps.
Beau dimanche ...
@ Brigetoun a dit...
la poésie parfois nous vole le coeur et l'âme
merci à vous pour vos passages sensibles ;-)
@ michel ...
La vieillesse a
la tête en souvenance
le pied dans la terre
et le cœur au printemps
merci à vous et beau dimanche
Beau dimanche ...
La poésie des mots et des images.
Toujours un plaisir de vous visiter Maria.
Bien à vous.
merci à vous
beaucoup
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