vendredi 14 janvier 2022

sept haïkus approximatifs et d'éternité



 

 
 
 
La mer ouverte
à l’aube des silences
la terre brisée





 
 
 
 
Sombres images
les couleurs se lamentent
tristesse du soir





 
 
 
 
Matin endormi 
légèreté de l’amour
éclosion du soir
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Douce étreinte
planches lourdes et courbes
émois engrangés





 
 
 
 
Le premier regard 
au jour des pleurs cumulés
la mort annoncée





 
 
 
 
Aux couleurs des murs 
l’aube brise son destin
un sombre dessein






 
 
 
Une espérance
manque la chair du désir
bain d’éternité





3 commentaires:

Brigetoun a dit…

entre larmes cachées et sourire

Anonyme a dit…

Comme c'est beau Maria !
Vos photos, vos mots, comme un oeil au bord des cils.
Mots d'amour, maux du coeur .

mémoire du silence a dit…

@ Brigetoun ...

entre les deux le coeur balance ;-)




@ Anonyme...

sous la paupière le coeur s'effeuille :-)






>>>> à vous deux merci tout grand et beau week-end