mercredi 29 mars 2023

sur la rive des mots


 
 
 
 
 
Mémoire suspendue, le calme est certain. Une figure se dessine dans le temps revenu. Cœur en attente, gémissements du monde. Le cœur est sans raison, il invite, il implore, le drame est à sa porte, la mort est abandon. La bouche est pleine de mots, de paroles confuses. Les serments, les promesses ne sont que voiles obscurs. Dans l’œil du malin le ciel se fait sable, l’étoile du matin est un cœur qui s’ensable. 
 
La brise caresse l’âme des jours sans retour. Les lendemains sont durs, les réveils obscurs. Une main sur le front de l’histoire ancienne, elle est tendre et insiste entre la vie d’hier. La pierre est une vertu pleine des jours anciens, une icône, une image de solitude vaincue. Les ombres sont secrètes, elles distillent les syllabes, elles caressent les traces sur la rive des mots. 
 
 
 
 
 

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

merci pour la dernière phrase (et bonne journée)

mémoire du silence a dit…

Merci à vous Brigitte pour vos visites