Je suis mendiante rousse blanche fille dont la robe laisse voir la pauvreté Je vais m’exercer seule à ma fantasque escrime Je fleure le mal dans tes fêtes serviles où Je suis ton égale ô mon Roi menacé Je spleen un idéal Ah que n’ai-je mis bas un plaisir éphémère sans remords posthume Je hymne à la beauté que tu viennes du ciel ou de l’enfer qu’importe cet infini que j’aime et n’ai jamais connu Je suis âme curieuse qui souffre aimable bête plains-moi sinon je te maudis
que Baudelaire me pardonne ces emprunts : À une mendiante rousse / le Soleil / Recueillement / Madrigal triste / Bénédiction / Remords posthumes / Hymne à la beauté / Épigraphe pour un livre condamné
2 commentaires:
"Je suis âme curieuse" qui écrit en phrases délicieuses
Bel exercice, ici et ailleurs.
"Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin"
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