Si j’écrivais mon dernier poème
il dirait le mouvement du jour
l’immobilité des nuits sans jours
si j’écrivais mon dernier poème
il régnerait dans les sillons
de mes pages blanches quadrillées
il suerait de pierres écrites
dans les mirages du désert
si j’écrivais mon dernier poème
il serait ruine dans l’ombre
grise d’un soleil si grand
si grand dans le feuillage
d’un monde inventé - un poème
sans pieds aux mains rimées
si j’écrivais mon dernier poème
3 commentaires:
mais vous n'écrivez pas votre dernier poème (je le veux)
la question se pose, Brigitte, la question se pose...
merci pour votre regard, votre présence, vos mots
Je rejoins Brigetoun dans sa demande.
Ecrivez encore.
Bien à vous chère Maria
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