lundi 3 mars 2025

complice de l’enfant né

 
 
 
 
 
 
Être une nef 
parcourir les surfaces
et joindre le port
 
le soleil bouge
les ombres infidèles
arrachent les cœurs
recousent les pieds sans noms
aux manches nues des rives
 
plus bas nait l’enfant
le calme est assuré
et tout voit le jour
les rêves sont aux nuages
l’aile du temps s’allonge
 
poids des souvenirs
dans l’eau la main est de joie
les cœurs sont à nu
aux branches les aiguilles
pour dire le supplice
 
saison partagée
entre larmes et cailloux
noir est le sommeil
les choses de la terre
en simple promenade
 
petit oiseau noir
complice de l’enfant né
sur le rivage
 
 
 
 
 

5 commentaires:

Brigetoun a dit…

mais l'enfant... et le sourire à travers tout

michelchalandon@free.fr a dit…

Nous sommes ondoyés.

mémoire du silence a dit…

l'enfant est un sourire ;-)

mémoire du silence a dit…

merci...

Kaïkan a dit…

Qu'il est beau et poignant ce texte, Ma Maria ...
Pensées délicates vers toi, le nouveau-né et l'oiseau <3