Entendre le temps
et ses rires d’argent
que ne dissipe point le vent
le soleil à l’infini caresse l’herbe tendre
dans ce jardin paisible loin des guerres infâmes
des notes blanches et noires
déplient le clavier du cœur
semence musicale d’une eau vive
***
Entendre j'entends
le vent l'herbe tendre
je porte ma guerre

3 commentaires:
le soleil à l'infini...
Soleils couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants, sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.
P. Verlaine
Entendre j'entends
le vent l'herbe tendre
je porte ma guerre
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