samedi 17 mai 2014
cœur ouvert
Cœur ouvert
Cœur en foin
je me lève
et marche ici et là
je rencontre l’autre
l’autre moi
errant de-ci de-là
Cœur en cendre
ma voix tremble
sur les marches patinées mon pied flageole
chancelle
comment faire pour descendre
J’appelle
silence blanc errant
ma gorge se noue
les larmes frappent à ma joue
J’ai pensé au passé
aux jours d’obscurité
fenêtres refermées sur mes souvenirs dorés
jadis et naguère
tristesse d’une étoile
meurtre des jours bleutés
mots bleus des champs de blé
je voudrais tant aimer
Respirer boire le ciel
m’élever dans les airs
sublimer
la tête dans l’étau
migraine déchirure du cerveau
un point dans le cœur
une fin avant l’heure
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4 commentaires:
Circonspection
Donne ta main, retiens ton souffle, asseyons-nous
Sous cet arbre géant où vient mourir la brise
En soupirs inégaux sous la ramure grise
Que caresse le clair de lune blême et doux.
Immobiles, baissons nos yeux vers nos genoux.
Ne pensons pas, rêvons. Laissons faire à leur guise
Le bonheur qui s’enfuit et l’amour qui s’épuise,
Et nos cheveux frôlés par l’aile des hiboux.
Oublions d’espérer. Discrète et contenue,
Que l’âme de chacun de nous deux continue
Ce calme et cette mort sereine du soleil.
Restons silencieux parmi la paix nocturne :
Il n’est pas bon d’aller troubler dans son sommeil
La nature, ce dieu féroce et taciturne.
Paul Verlaine
Mots bleus envolés dans les nuages en pleurs
Ferme la fenêtre aux tempêtes de la vie
Tout au fond du coeur ouvert il reste une goutte de miel
AA
Le cœur a tant de possibilités de se souvenir en piochant dans le grenier de ses impressions.
Il est comme les nuages fait de pluies et auréolé d'éclats, battant à tout rompre.
Mémoire du silence mémoire de l'oubli derrière les persiennes le mot signe le point du jour et la larme amère trace le temps perdu.
Bien à vous Maria
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