Suspension, le vent s’égoutte, une vibration sur la corde du violon, pierre qui roule.
Le questionnement est si pressant, il se perd, ouvre le champ, des insectes à cœurs blancs s’échappent sur l’échelle. Le ciel est grand, bleu, immense, lourdeur de la page, dans la marge une fissure, une blessure obscure. Pas de coton sur la plage dévastée, une oreille s’est posée.
Les cheveux sont coupés en quatre, et sous le pied. Le jour insiste, il est fade et proscrit, petit bandage d’incertitudes.
Le questionnement est si pressant, il se perd, ouvre le champ, des insectes à cœurs blancs s’échappent sur l’échelle. Le ciel est grand, bleu, immense, lourdeur de la page, dans la marge une fissure, une blessure obscure. Pas de coton sur la plage dévastée, une oreille s’est posée.
Les cheveux sont coupés en quatre, et sous le pied. Le jour insiste, il est fade et proscrit, petit bandage d’incertitudes.
4 commentaires:
Résonance
Le vent, la corde :
la pierre roule.
L’échelle, le ciel :
une blessure obscure.
L'oreille, les cheveux :
le jour insiste.
Points d’incertitude.
Sur le chemin près du bois
J’ai trouvé tout un trésor
une coquille de noix
Une sauterelle en or
Un arc en ciel qu’était mort.
A personne je n’ai rien dit
Dans ma main je les ai pris
Et je l’ai tenue fermée
Fermée jusqu’à l’étrangler
Du lundi au samedi.
Le dimanche l’ai rouverte
mais il n’y avait plus rien
Et j’ai raconté au chien
Couché dans sa niche verte
Comme j’avais du chagrin.
Il m’a dit dans aboyer :
« Cette nuit, tu vas rêver. »
La nuit, il faisait si noir
Que j’ai cru à une histoire
Et que tout était perdu.
René de Obaldia.
merci pour les secrets murmurés au fil des jours ici et même si la page est lourde il y a une fissure pour se faufiler...Merci aussi pour Zola !
même ta peinture est secrète
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