Il se forme
" Il
pleure un peu et sèche vite, la chaleur le tente, l’amour le craint, il
brûle, brûle, ô, infortunes, il se déchire, il se mord, il cherche et
trouve les lèvres ébréchées, les pieds brisés, le cœur froissé et le
soleil pour sourire aux animaux sur le chemin, aux fleurs odorantes, à
la boue sèche, à l’eau troublée. "
La pluie tombe
et lave le visage de la terre
chaleur sèche poussière épaisse
brûlure de l’âge en plein été
une déchirure au ciel ouvert
morsure de l’air lèvre de pierre
sous les grands arbres l’œil insiste
le cœur se brise mille étincelles
dans la nuit bleue l’oiseau se perd
Maria-D
" Dedans,
dans le cercle tressé, de bras éparpillés, d'algues bleues, de voyances.
Être l'arbre, l'aimé,
paroles d'altitude, de nuits fort insolentes et de lumières en fleur,
irisées,
rutilantes.
L'Aimé danse,
naissance planétaire,
rougeoie,
géode incarnée.
Et tourne chair céleste, éclairante chimère, soupire d'espérance.
La sève de tes doigts, de tes bois, désaltère.
Le sourire innocent étonne,
donne à dire.
Ne cesse regarder, cerveau fol, épissure. "
dans le cercle tressé, de bras éparpillés, d'algues bleues, de voyances.
Être l'arbre, l'aimé,
paroles d'altitude, de nuits fort insolentes et de lumières en fleur,
irisées,
rutilantes.
L'Aimé danse,
naissance planétaire,
rougeoie,
géode incarnée.
Et tourne chair céleste, éclairante chimère, soupire d'espérance.
La sève de tes doigts, de tes bois, désaltère.
Le sourire innocent étonne,
donne à dire.
Ne cesse regarder, cerveau fol, épissure. "
Bernard B
4 commentaires:
Dedans,
dans le cercle tressé, de bras éparpillés, d'algues bleues, de voyances.
Être l'arbre, l'aimé,
paroles d'altitude, de nuits fort insolentes et de lumières en fleur,
irisées,
rutilantes.
L'Aimé danse,
naissance planétaire,
rougeoie,
géode incarnée.
Et tourne chair céleste, éclairante chimère, soupire d'espérance.
La sève de tes doigts, de tes bois, désaltère.
Le sourire innocent étonne,
donne à dire.
Ne cesse regarder, cerveau fol, épissure.
est ce ainsi que le temps passe
un peu nonchalant un peu frimeur
et on reste là terrassé
" Un même espace unit tous les êtres : espace
intérieur au monde. En silence l’oiseau
vole au travers de nous. Ô, moi, qui veut grandir,
je regarde au-dehors, et en moi grandit l’arbre."
RMR
@ Bernard...
et merci encore pour cette belle résonance !!!
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