il se forme en résonance [5]
La vie le puits
le sucre roux dans le cou
chaleur passante
obéissante
pensée la dire et puis frémir
la fin implose le lit des roses
la chose repose sur l’angle rose
lumière changeante
le cours du fleuve
l’eau est dormante
le corps se lève
il est étoile
scintille se voile
dans son ornière
renaît le temps
le mot se mue
le mot s’est tu
il flotte nu
3 commentaires:
Douceur de vos mots en ce matin de presque été, "chaleur passante
obéissante"
merci pour cette caresse
les mots nus
sans phrase
sans bruit
s'enterrent
Trop beau !
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