carence
Se taire
et dire l’arbre sous les giboulées
faire silence
sublimer la douleur d’enfance
absence
et chimères
sur la ligne d’or du jour en allé
souvenirs anémiés
pour en distiller
les fleurs du cerisier
ombres vacillantes
dans les souterrains de la mémoire
carence
5 commentaires:
taire dire
la douleur
absence
jour allé
distiller
la mémoire
Terre d'arcanes en taire parle l'enfance de son évidence à dire l'essence aux bruissements de l'ébranlement qui drape à corps paré des floraisons chantantes...
Merci pour ce beau partage Maria. Bien à vous.
Sublimer la douleur d'enfance reste tellement difficile en soi qu'elle ne peut être une volonté de départ quelque soit l’œuvre. Si cela arrive n'y a-t-il pas le risque de vivre l'imposture dans l'idée de reproduire à l'infini, cette déchirure ? Je préfère que cette sublimation soit inconsciente si elle se doit d'être mais rien d'autre.
Amitiés.
Roger
La vie, et rien d'autre
♥♥♥
;-)
@ michel de franquevaux ...
dire
absence
mémoire
@ Alain Gojosso ...
en terre l'enfance
essence des bruissements
merci à vous pour cette belle lecture
@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...
la douleur est là en éternelle déchirure
la sublimation inconsciente bien sûr est là
comme une résilience
amitié vers vous
@ J...
YES !!!
♥♥♥
;-)
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