Le cœur cogne
la pierre a tremblé
irréelle sensation
un voile se déchire
une tempe…
… et puis l’autre
… explosent …
la tête se vide
le temps se désactive
… hier … demain …
aujourd'hui …
n’avoir jamais été
n’avoir jamais vécu
et entrer dans l’ère
de l'amnésie
5 commentaires:
Docteur je perds la mémoire.
Ha bon depuis quand ?
depuis quand quoi ?
Mauvaise mémoire
Mais quel était ce souffle aux pavés de l’aurore ?
Quelle était cette odeur de légumes jetés,
ce linge au noir balcon comme un signal glacé ?
Quel était ce regard qui me surveille encore ?
Mais quelle était mais quelle était dans cette ville
cette fumée ? et ce silence ? et tout à coup
ces heurts ces coups de feu de bataille civile ?
Quelle était la clameur qui venait jusqu’à nous ?
Quel était votre nom quel était mon visage
Que faisions-nous ainsi l’un à l’autre inconnus ?
Sans savoir qui je suis sans savoir qui je fus
Je revois une main qui se tend sous l’orage
un visage qui pleure, une porte fermée.
Jean TARDIEU
-
hier était l'été
Lhété l'oubli l'amnésie
l'aujourd'hui gémit
demain demain
j'en ferai un quatrain
encore et encore
incertain
de ces mains
de tes mains
qui me content
l'infini
-
É lo spazio sacro della piena assenza ... privo di volontá propria ... Il tempio umile e meraviglioso nel quale la Vita stessa é forza potente di realizzazione. Il pensiero sacro che crea ogni istante. Che magnifica liberazione!!! Ho veduto un giorno manifesta l'energia che avrebbe lasciato il tempio e da sempre conosco ed amo l'Essere lo abita in eterno. Dobbiamo perdere tutto, dobbiamo rinunciare all'uomo perché l'infinito possa davvero donarsi attraverso di noi. Ció che puó riversarsi nel tempio adesso é l'Amore mai immaginato ... quello che solo accarezza, perdona, risana, libera, benedice, ricevendo ogni piú piccolo essere nella sacra corrente. La carezza é in ogni respiro. Dall'Impersonale vuoto, lacrime di gratitudine aprono il tempio alla Coscienza sublime dell'Unitá piena. In Lui, Amore mio, noi siamo Uno.
@ Gérard ...
;-)
@ François ...
Evadné
L’été et notre vie étions d’un seul tenant
La campagne mangeait la couleur de ta jupe odorante
Avidité et contrainte s’étaient réconciliées
Le château de Maubec s’enfonçait dans l’argile
Bientôt s’effondrerait le roulis de sa lyre
La violence des plantes nous faisait vaciller
Un corbeau rameur sombre déviant de l’escadre
Sur le muet silex de midi écartelé
Accompagnait notre entente aux mouvements tendres
La faucille partout devait se reposer
Notre rareté commençait un règne
(Le vent insomnieux qui nous ride la paupière
En tournant chaque nuit la page consentie
Veut que chaque part de toi que je retienne
Soit étendue à un pays d’âge affamé et de larmier géant)
C’était au début d’adorables années
La terre nous aimait un peu je me souviens.
René Char / Seuls demeurent
@ Bourrache ...
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hier
l'oubli
d'aujourd'hui
demain
quatrain
incertain
infini
@ Merciel ...
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volontá
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gratitudine
Unitá piena.
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