... Là-bas ...
Passé le mur vers la mer, les pieds en sabots, perdus dans la fange, grand silence de sable et de sel.
... Là-bas ...
Les agneaux de mer bêlent. Lamentations. Ils avancent et reculent, caressent les loups et lustrent leur poil sous les embruns griffés.
... Là-bas ...
Dans ce grondement de mer, tout au fond.
... Là-bas ...
Dans cette mer étale, le silence s’installe et appelle de sa plainte les grands chevaux du vent, ses grands chevaux ambrés d’or et d’argent.
... Là-bas ...
Là-bas ... de l’autre côté du mur, au revers de l’ombre de cette aile qui avance, menaçante et cinglante, cette aile du malheur, ce spectre de vengeance.
3 commentaires:
Merci pour la force de vos mots et la beauté qui les lie.
Bien à vous chère Maria.
https://www.youtube.com/watch?v=C-MYjarrOIc
Là bas c'est aussi ici. Amitiés.
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