La couleur est de sable et d’herbe parfumée, dans l’arête du temps un cercle ouvert en frise surannée. À sa taille un anneau, un œil peint à la pupille ronde. Griffes limées, ombres d’un été, folles journées aux genoux rapiécés. Dans un coin de la chambre une vitre brisée, peau de l’âme aux sourcils arrachés.
Cou serré, ciel en pleurs, grandes lignes de l’été, le soleil suit la rampe et marche sur un pied, la vie est détachée. À son front une fleur, une pierre incrustée, une racine de l’âme, un épi de l’été. Une chanson, une missive à l’étoile accrochée, une étoffe de lune au ciel des opprimés. Une herbe au goût des prés.
3 commentaires:
J'aime beaucoup votre texte Maria. Je le garde précieux. Merci !
♥♥♥
https://www.youtube.com/watch?v=qOjxfz6ifo0&list=RDqOjxfz6ifo0&start_radio=1
♥♥♥
@ Anonyme ...
Merci beaucoup !
@ J... ...
Oh ! oui merci, j'adore !
peut-être y a t'il de cette course folle de l'enfance à travers prés des cerises plein les poches,les mollets griffés et les genoux égratignés.
Merci. ♥♥♥
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