lundi 18 mai 2020

en résonance (10) "balade en des mondes inconnaissables"




aquarelle : JJDorio / balade en des mondes inconnaissables





BALADE EN DES MONDES
INCONNAISSABLES


Inexplicablement
Un dessin de maraude
Comme l’autoportrait
D’un type Al Zheimer

Ma plume se balade
Poussée par le démon
D’un feu secret
En cet espace inconnaissable
Sur une horloge de sable*
Où, dans les couleurs et les formes,
Je disparais. 


*Dalibray (1600-1653)


26 08 18




***



BALADE EN DES MONDES
INCONNAISSABLES


 Mystère
l’encre est lumière
comme graine du vent
mémoire équivoque

mes doigts en partance
griffent le ciel
feu des étoiles
brûlant ce que la nuit enfante
d'inconnaissable

dans le noir du tableau
dans ce trou de lumière
je nais 


Maria-D
30 04 2020 



***



ha enfin revenu le temps ... de se balader


18 mai 2020



***



                                                      on risque un œil
                                                      dans l'étrange
                                                      dans ce lavis de brumes
                                                      où méditer n'est jamais vain

                                                      on traverse des zones d'ombres
                                                      on se repose dans une combe
                                                      devant soi le tricot ocre
                                                      des jours enfuis
                                                      et ses virgules de folle sagesse


18 mai 2020



***



ballades ballades
cœur ouvert
œil disponible
pieds agiles
mots jaillissant
des sources fraiches
de la terre vibrante
mains à l'écoute


18 mai 2020



***



QUAND LA NUIT DE MON CŒUR
DESCENDRA DANS MES MAINS


Je laisse aller le bec encré 
- une page bleu outremer 
une page rouge écarlate – 

La main parcourt la feuille 
à toute vitesse 
- zic zac zac zic – 

C’est le résultat de longues heures de solitude 
Où l’on compose sans encre et sans papier 
Comme si l’on avait cent mille ans 


Titre : un vers de Jean Tardieu Jours pétrifiés
 
JJ. Dorio
18 mai 2020



***



du bleu outremer
au rouge écarlate
la solitude


 Maria-D
18 mai 2020






vous qui passez par ici 
observez l'aquarelle et si le cœur vous le dit 
à vos plumes pour un poème qui s’intitulerait 
"BALADE EN DES MONDES INCONNAISSABLES"

7 commentaires:

Gérard a dit…

ha enfin revenu le temps ...de se balader

Laura-Solange a dit…

on risque un œil
dans l'étrange
dans ce lavis de brumes
où méditer n'est jamais vain

on traverse des zones d'ombres
on se repose dans une combe
devant soi le tricot ocre
des jours enfuis
et ses virgules de folle sagesse

mémoire du silence a dit…

@ Gérard ...

se balader loin de la foule



@ Laura-Solange...

merci beaucoup
Ô ! que j'aime
" le tricot ocre
des jours enfuis
et ses virgules de folle sagesse"

merci



>>> je vous invite à rendre visite à Laura et Gérard en cliquant sur leur nom


Estourelle a dit…

ballades ballades
coeur ouvert
oeil disponible
pieds agiles
mots jailissant
des sources fraiches
de la terre vibrante
mains à l'écoute

mémoire du silence a dit…

@ Estourelle ...

merci pour tes mots de sources fraiches



>>>> pour rendre visite à Estourelle cliquez sur son nom

DORIO a dit…

QUAND LA NUIT DE MON CŒUR
DESCENDRA DANS MES MAINS

Je laisse aller le bec encré
- une page bleu outremer
une page rouge écarlate –

La main parcourt la feuille
à toute vitesse
- zic zac zac zic –

C’est le résultat de longues heures de solitude
Où l’on compose sans encre et sans papier
Comme si l’on avait cent mille ans


Titre : un vers de Jean Tardieu
Jours pétrifiés



mémoire du silence a dit…

du bleu outremer
au rouge écarlate
la solitude

--

merci cher Dorio
pour ce nouveau regard posé
et pour provoquer ces regards croisés

:-))))