Dans la tasse est l’inquiétude, coupe vide d’imposture. La blessure est sur la rive.
La mort est volupté, douceur de l’aventure.
Sur la page une déchirure, une écorchure, c’est l’heure de la rupture. Le froid du jour dicte la loi, tire l’innocent de sa torpeur. La chair absente, les os à vif. La vie élue.
L’œil respire, palpitation. Le mensonge est dans l’arène. Un souffle dans l’ombre, l’air ruisselle sur l’onde.
La parole est de caillou, le mot est une souffrance. Songe d’une nuit inattendue, ancienne et revenue.
Triste héritage et mur d’effroi, le jour perd ses repères. La mort rode, elle est à naitre, elle est le froid.
Construire et déconstruire, la peau de l’arbre est une brûlure, sa chair offerte au sacrifice, de son corps nait la loyauté.
Les mots sont sur le fil, ils claquent au vent, futilité et arrogance.
L’amour est là, ouvre les yeux. Baiser posé au coin des lèvres. Un rire éclate à l’horizon.
Un nuage passe, il chante bleu.
Regard perdu au loin, si loin. Silence enfin. Le cœur réjoui dans la lumière.
2 commentaires:
Le confinement n’entrave pas vos belles inspirations illustrations ô combien appréciées
Merci Maria de donner autant de beauté
Virtuelle
Merci chère Virtuelle pour votre passage et message
je suis heureuse d'avoir de vos nouvelles.
Je passe de temps à autres chez vous
pour un petit signe mais les commentaires sont fermés.
Merci et prenez soin de vous
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