Moisson
d’étoiles, le ciel est beau, cœurs silencieux dans les sillons. Les
voix sommeillent sous le soleil, elles filent l’air, nacrent les yeux.
Et sous la robe du temps joyeux, un fil noir cousu sérieux.
Venir,
partir, signer du doigt, la clé, la voûte, la fleur mordue, et sur la
branche pointe le tourment. Le temps passé, la vie concise et revenue.
L’enfant de pluie est bien assis dans le jardin, entre ses cils une
goutte d’eau.
Un
rêve étrange poursuit la nuit, sa fin est proche, sa voix se glisse
dans le ciel pâle. Un cri, clameur d’un sacrifice, la peur agite les
cœurs en feu. Et sur la rose du jardin blême l’enfant pose ses lèvres
closes.
Les
larmes sèchent, les genoux chantent leurs griffures. Des voix
s’étranglent dans la pliure. La corde est raide, une voix appelle, elle
s’ébranle dans la poussière. Là-bas dans l’eau chantent les mots, les
âmes vives.
Du
ciel descend la voix des anges. L’oiseau de feu, le grand sanglot, le
fol espoir. Et sur la roche la chair du mot, la peau si lourde du
sommeil, le rire du ciel, la fleur éclose. La vie entière est sur la
rive. Moisson d’étoiles, le ciel est beau.
***
Ce sont
de grands oiseaux
multicolores
des funambules
équilibristes
trapézistes
défiant le vide
sur des fils
des lianes
en suspend
dans le ciel
***
merci au fidèle anonyme
5 commentaires:
Ce sont
de grands oiseaux
multicolores
des funambules
équilibristes
trapézistes
défiant le vide
sur des fils
des lianes
en suspend
dans le ciel
Merci pour vos mots Maria, musiques et couleurs. C'est très beau.
Bien à vous.
https://www.youtube.com/watch?v=Il6-lZYDpqY
@ estourelle ...
merci pour la beauté de tes mots ;-)
@ Anonyme ...
merci pour Schubert que j'aime énormément
et pour ce magnifique Andantino
Brendel un roi
merci
Me touchent ces mots, Ma Maria ...
Me touche l'enfant au creux de nuit ...
Me touche le baiser , lèvres closes ...
Et j'ai l'âme qui palpite ...
Merci d'être Toi ...
Je t'embrasse tendrement, Querida Hermana <3
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