jeudi 20 avril 2023

chemins forestiers

 
 
 
 
 
 
Entendre sans comprendre, ni confondre les saisons. Chemins forestiers et corps des arbres. Les pierres et les feuilles si proches à l’orée du jour. Eaux renouvelées, paroles rouillées parmi les herbes sur la berge. Cœur bohème, le rêve est une flamme. 
 
 
Le calme revenu, sous les pierres du temps. Le cœur en partance, comme le bleu du ciel qui nous traverse et nous égare. On aimerait croire au tourment pour mieux comprendre le ciel et ses égarements. 
 
Silence des arbres, meurtrissures et brûlures de leurs corps sur l’écorce aguerrie de la terre. Les mots du poète, comme un frais ruissellement les protègent encore du pire à venir. 
 
 
 
 
 

5 commentaires:

Brigetoun a dit…

"meurtrissures et brûlures de leurs corps sur l’écorce aguerrie de la terre" **

mémoire du silence a dit…

Ah ! Que la terre est belle

Ah ! Que la terre est belle...
Crie une voix, là-haut,
Ah ! Que la terre est belle
Sous le beau soleil chaud !

Elle est encore plus belle,
bougonne l’escargot,
Elle est encore plus belle
Quand il tombe de l’eau.

Vu d’en bas, vue d’en haut,
La terre est toujours belle,
Vive l'hirondelle !
Et vive l'escargot !


Pierre Menanteau

mémoire du silence a dit…

pour Brigitte encore...


"Dans la forêt sans heures
On abat un grand arbre.
Un vide vertical
Tremble en forme de fût
Près du tronc étendu.
Cherchez, cherchez, oiseaux,
La place de vos nids
Dans ce haut souvenir
Tant qu’il murmure encore."


Jules Supervieille

if a dit…

oui les mots du poète protègent du pire
ceux de la nature aussi
et les mots des oiseaux qui sont des chants
et tes mots chaque jours, ta constance
sont un baume pour ceux celles qui passent.

Bonne journee Maria

mémoire du silence a dit…

Merci à toi pour ta fidélité
et tes encouragements ...
biiizzz