Les pierres une à une, en croix sur le passé. Front de mer et regrets distillés. Le mensonge est de mise en ce monde spolié. Sans rien, sans comprendre, cumuler des antithèses pour l’éternité. Ici la douceur, et là la cruauté. Cimetières des villes sous des ciels étoilés d’artifice. Une mascarade. Une fête sans joie.
Plus loin, des histoires de pluies acides et de vents grandissants. Tout explose, se divise. Le désir est un leurre, une chose oubliée enfouie au fond des cœurs.
3 commentaires:
gardons en un peu au fond de nos coeurs
L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t’endormais-tu, le coude sur la table ?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame.
Il dort. C’est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Midi sonne. J’ai fait arroser dans la chambre.
Va, dors ! L’espoir luit comme un caillou dans un creux.
Ah ! quand refleuriront les roses de septembre !
Paul Verlaine
@ Brigetoun ...
le désir d'on ne sait quoi qui nous rend si nostalgiques
@ Anonyme ...
merci
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