Bâiller
tendre les bras
les doigts effleurent la brume
la vague roule les mots
la couleur du jour
entre au fond des yeux
la vie est en chemin
les insectes s’agitent
et les branches bourdonnent
point de larmes ni de cris
la joie est aux feuilles
les épaules sont nues
dans l’herbe verte et tendre
des plumes sont de concile
elles babillent des histoires
d’un autre âge à venir
elles invitent les pierres
à ouvrir les cœurs
asile de nuit venu au petit jour
les insectes tournoient
les branches ouvrent leurs bras
le jour bâille - la nuit s’étire
le bonheur est précaire
papillon éphémère
4 commentaires:
le jour baille - la nuit s'étire
et je m'éveille
me too ;-)
Que c'est beau !!!!
Merci ...
merci à vous
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