Œil ouvert sur la branche, soleil au cœur, le monde tourne, au bout des doigts les ombres chantent. Histoires anciennes et peuples en marche, et sur le sable les ombres pensent.
Feuilles et fruits, jardin fleuri, il n’y a pas d’âge pour les soucis, la mémoire est en partage. Souvenir des jours proscrits. Grain de folie dans les orties, et sous la pluie le temps s’enfuit.
Dans la forêt un peuple vit. Des hommes, des femmes sous les arbres font leurs lits, et dans leurs yeux glisse la vie. Les enfants courent, les enfants jouent, petites lucioles et feux-follets.
Pour l’heure, la terre est silencieuse, mémoire de la nuit et des jours alanguis. Un souffle dans le pli.
...
Les ombres passent.
Plions la page
à sa racine,
chantons pour sa toile,
berceau incompris.
Le temps sous les arbres.

4 commentaires:
quelque chose comme la vie et la paix
Les ombres passent.
Plions la page
à sa racine,
chantons pour sa toile,
berceau incompris.
Le temps sous les arbres.
@ Brigetoun ...
une espérance, oui !
merci à vous pour votre présence
et vos engagements
@ michel ...
merci Michel pour ce beau retour.
;-):-)
"sur le sable les ombres pensent
et sous la pluie le temps s’enfuit
un souffle dans le pli
et quelquepart le temps s'enfuit"
Merci!! c'est très beau!
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