Le vent en promenade sous les arbres, compte et recompte ses victoires anciennes. Chemin du ciel, poudre d'argent, la vie tressée pour les absents. La rive est conquérante, traces silencieuses d'une enfance aux pieds nus. Images d'un autre âge, venues d'un pays bleu où le vide et le plein étaient frères jumeaux. Tant d'années nous séparent de ces jours heureux. Aujourd'hui il nous reste nos yeux pour pleurer, et nos rêves pour combler nos cœurs désabusés.
Il reste l'enfance, ses pieds nus sur le sable ou dans l'herbe si fraîche. Il nous reste les traces d'un monde à retrouver.

2 commentaires:
il reste l'enfance (et ses émerveillemenrs, sans trace des minuscules détresses sans raison)
Il nous reste tant d'émerveillement,
lorsque l'enfance est heureuse ...
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