Sur la terre le souffle, le feu, l’espérance et l’amour. Les oiseaux revenus et le rire insolant des herbes du printemps. Il nous reste les grands soirs, les orages de demain, et les résolutions sages du ciel mangeur de pain.
À l’aube du silence et des promesses instables, la terre est illusion. Tout tourne et recommence, l’avenir est si grand, les heures écorchent le temps. Le soleil est écorce rugueuse et vide de mots. Une image perdue dans le souffle du printemps.
Mains de sève, cœur épris, il faut gratter l’oubli. Souvenirs à la dérive, cailloux des origines, et sur le fil de l’air des lendemains gonflés de jours à rebâtir.
6 commentaires:
zt l'éternel recommencement
beau texte Maria
Merci beaucoup Brigitte.
cœurs épris, ô mes délices.
@ michel ...
"Incertitude, ô mes délices
Vous et moi nous nous en allons
Comme s’en vont les écrevisses,
À reculons, à reculons."
G. Apollinaire
Semences des origines, à chaque fois renouvelées ...
Pâques veille et se révèle inlassablement ...
Pensées belles vers toi, Ma Maria <3
Ma chère Kaïkan, je trouve à l'instant ton commentaire dans les spams
Je le décapture donc et te remercie pour tes mots ... pensées vers toi aussi.
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