vendredi 31 mai 2024

impasse

 
 
 
 
 
 
                   Je vole 
                   jambes au soleil 
                   lézard de lumière 
 
                   étendu 
                   dans l’obscurité de l’histoire 
 
                   une impasse 
 
 
 
 
 

3 commentaires:

Brigetoun a dit…

mais si belle

michel a dit…

Lézard

On prend des magnièr’ à quinze ans,
Pis on grandit sans
Qu’on les perde :
Ainsi, moi, j’aim’ ben roupiller,
J’ peux pas travailler,
Ça m’emmerde.

....

J’en foutrai jamai’ eun’ secousse,
Mêm’ pas dans la rousse,
Ni dans rien.
Pendant que l’soir ej’ fais ma frape,
Ma sœur fait la r’tape,
Et c’est bien :

Alle a pus d’ daron, pus d’ daronne,
Alle a plus personne,
Alle a qu’ moi.
Au lieu d’ sout’nir ses père et mère,
A soutient son frère,
Et pis, quoi ?

Son maquet, c’est mon camarade :
I’ veut ben que j’fade
Avec eux.
Aussi j’ l’aime mon beau-frère Ernesse,
Il est à la r’dresse,
Pour nous deux.

Ej’ m’occup’ jamais du ménage,
Ej’ j’suis libe, ej’ nage
Au dehors,
Ej’ vas sous les sapins, aux Buttes,
Là, j’allong’ mes flûtes,
Et j’ m’endors.

....

On prend des magnièr’ à quinze ans,
Pis on grandit sans
Qu’on les perde :
Ainsi, moi, j’aim’ ben roupiller,
J’ peux pas travailler,
Ça m’emmerde.

Aristide Bruant

mémoire du silence a dit…

@ Brigetoun ...

merci



@ michel ...


Aristide Bruant
quel talent :-)