La mémoire est vive, sur le chemin, dans l’immensité des jours et des nuits. Tout ici est vertu, ombre rase, herbe au panier, griffes aux genoux. Tout respire.
La mémoire, le cœur, un frisson d’étoile.
Pierre de lune, cœur ébloui par tant de cristaux. L’air chante la fraicheur du monde, des jours et des nuits en spirale. Sa chanson est une ronde, une pierre blonde.
Un frisson dans le cœur, la mémoire en étoile.
Une larme à l’œil, le vent gémit. Il tourbillonne au clair soleil, de branche en branche, sous les rameaux. Épouse les arbres, les fruits, les fleurs, la mer étale.
Mémoire d’étoile, cœur en sursis.
Caresses sur la peau, la vie est claire, les heures s’installent. La pensée s’égare sur la rive au loin, le cœur résonne au creux des mains. L’air est un souffle.
Cœur de l’étoile, la mémoire frissonne.
2 commentaires:
la douceur frissonnante du coeur sous la caresse sur la peau... beau et ne sais commenter
@ Brigetoun ...
Laissons faire le silence
l'Oeil écoute l'Oreille voit
Beau mai à vous chère Brigitte
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