Vent aux branches
cœur en attente du jour
à venir sous les nuages
cœurs en larmes
hommes en armes
le cercle se referme
les fleurs n’ont plus de pied
les poissons sont sur la rive
ils dérivent
la morsure est profonde
dans les brèches du ciel
les oiseaux frisent l’air
ils réveillent les cœurs
ensemencent les rivières
et rappellent les fleurs
un baiser glisse sur l’onde
des mains coupent la paille
d’autres lissent les feuilles
la récolte est certaine
coup au cœur
coup de sang
lettre ouverte aux mots muets
à contre-jour le jour renaît
cœur de l’étoile au ciel posé
3 commentaires:
ne sais que dire : un régal
avec ces oiseaux qui frisent l'air, réveillent les rivières (et le reste)
merci Brigitte,
les oiseaux nous ravissent
"à contre-jour le jour renaît" , sérénité dans une dérive très poétique.
Merci, et bien à vous Maria.
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