lundi 9 septembre 2013

" j'ai longtemps ... "







7 commentaires:

Gerard a dit…

découverte de cette chanson

J... a dit…

Les mots de Baudelaire
le piano et la voix de Ferré
une splendeur
♥♥♥
♥♥♥
merci

Bernard a dit…

J'habite un vrai récif
le poème d'une île

Ils se croient échoués
haïs des mers lointaines
en quête d'amours brèves et de pierres en feu
Eux parlent en mémoire
tissées couleurs de miel
et de brûlures fières
de mots rongés du sel
et des regards furieux
Leur ville est un cyclone
où les vents les déchaînent
Les déluges extirpent
les fièvres qui les narguent
Il pleut tant de soleils
sous l'arbre flamboyant
tant de bleus émouvants
à la lune trop pleine
Il leur faut des montagnes
et volcans sans sommeils
Ils parcourent les rues
les pieds nus
dans leurs rêves
envahis de forêts mouillées de brumes tièdes
Le chant lui n'a de cesse
à froisser dans leur coeur
le caïambre des vagues
Ils plongent dans leurs yeux
où le monde naufrage
mais s'éprennent alors
de formes incroyables
de peuples des cités
érigées de corail
Leur vie se multiplie
et fuit et se rassemble
poursuit l'écume simple
poissons de l'arc-en-ciel
Ils habitent l'endroit
qui les blesse toujours
du besoin de partir
et se savent vendus
pour des pièces d'ailleurs
d'où l'on ne revient plus

jeanne a dit…

beau texte de Bernard

Estourelle a dit…

merci pour ce bain de mots
de Baudelaire de Ferré
jamais on ne se lassera !

mémoire du silence a dit…

"Jamais on ne se lassera " jamais jamais on ne s'en lassera ... et merci Bernard pour tes mots faisant écho
demain je les mets en lumière
;-)

Bernard a dit…

Merci Jeanne...