Ils se croient échoués haïs des mers lointaines en quête d'amours brèves et de pierres en feu Eux parlent en mémoire tissées couleurs de miel et de brûlures fières de mots rongés du sel et des regards furieux Leur ville est un cyclone où les vents les déchaînent Les déluges extirpent les fièvres qui les narguent Il pleut tant de soleils sous l'arbre flamboyant tant de bleus émouvants à la lune trop pleine Il leur faut des montagnes et volcans sans sommeils Ils parcourent les rues les pieds nus dans leurs rêves envahis de forêts mouillées de brumes tièdes Le chant lui n'a de cesse à froisser dans leur coeur le caïambre des vagues Ils plongent dans leurs yeux où le monde naufrage mais s'éprennent alors de formes incroyables de peuples des cités érigées de corail Leur vie se multiplie et fuit et se rassemble poursuit l'écume simple poissons de l'arc-en-ciel Ils habitent l'endroit qui les blesse toujours du besoin de partir et se savent vendus pour des pièces d'ailleurs d'où l'on ne revient plus
7 commentaires:
découverte de cette chanson
Les mots de Baudelaire
le piano et la voix de Ferré
une splendeur
♥♥♥
♥♥♥
merci
J'habite un vrai récif
le poème d'une île
Ils se croient échoués
haïs des mers lointaines
en quête d'amours brèves et de pierres en feu
Eux parlent en mémoire
tissées couleurs de miel
et de brûlures fières
de mots rongés du sel
et des regards furieux
Leur ville est un cyclone
où les vents les déchaînent
Les déluges extirpent
les fièvres qui les narguent
Il pleut tant de soleils
sous l'arbre flamboyant
tant de bleus émouvants
à la lune trop pleine
Il leur faut des montagnes
et volcans sans sommeils
Ils parcourent les rues
les pieds nus
dans leurs rêves
envahis de forêts mouillées de brumes tièdes
Le chant lui n'a de cesse
à froisser dans leur coeur
le caïambre des vagues
Ils plongent dans leurs yeux
où le monde naufrage
mais s'éprennent alors
de formes incroyables
de peuples des cités
érigées de corail
Leur vie se multiplie
et fuit et se rassemble
poursuit l'écume simple
poissons de l'arc-en-ciel
Ils habitent l'endroit
qui les blesse toujours
du besoin de partir
et se savent vendus
pour des pièces d'ailleurs
d'où l'on ne revient plus
beau texte de Bernard
merci pour ce bain de mots
de Baudelaire de Ferré
jamais on ne se lassera !
"Jamais on ne se lassera " jamais jamais on ne s'en lassera ... et merci Bernard pour tes mots faisant écho
demain je les mets en lumière
;-)
Merci Jeanne...
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