"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
mercredi 18 septembre 2013
tissage
Tout mot et sa structure
prédisent des horizons fictifs
et leurs mutations nouvelles
jusqu’à l’aveuglement de la phrase
le mensonge flamboie sur le fil de la page
le poème se tisse et se lisse
écriture de fièvre au bout des lèvres
baiser secret
dans le cou des fleurs
aventure singulière
et papillons des herbes
le mot se tord évite la phrase
frisson de l’aile
une voyelle hésite dispose
et trois refrains se plissent d’aise
l’incertitude au bout des mains
terre déserte aride et noble
mourir debout sur le papier
ici un duo avec Jean Jacques Dorio
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6 commentaires:
les horizons fictifs de l'écriture,oui, mais horizons qui font tenir debout, ou tout au moins élèvent le regard.
-
Je vois ... une geisha
aux yeux mi-sang, minuit,
à la bouche fardée que l'on cherche à taire.
Je vois
des mots, exprimés malgré "tout",
à décrypter.
Je vois
des effluves de Lapsang Souchong.
-
@ Maria, @ Bernard, @ Pierre b.,
vous avez des écritures ... fabuleuses !
-
Oserais-je un sourire et un clin d'oeil ?
Oui.
-
des horizons fictifs
comme les mots
bercés des refrains
goutte à goutte
Toujours nous nous mettons debout avec toute notre histoire, notre verticalité ne nous quitte jamais.
et Dieu dans tout çà ?
il est là en nous, dans cette verticalité de l'être.
@ Laura- Solange ...
la verticalité ne va pas sans l'horizontalité
et vis versa
;-)
@ Bourrache ...
maintenant que tu me l'as soufflé et bien je la vois aussi cette geisha
parfums de thé
et d'exotisme
clin d'oeil
yes !
@ Patrick Lucas ...
peu à peu
les voix s'élèvent
comme des anges
mirage
@ O ...
merci
c'est très juste
merci
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