mercredi 18 septembre 2013

tissage








Tout mot et sa structure 
prédisent des horizons fictifs 
et leurs mutations nouvelles 
jusqu’à l’aveuglement de la phrase 

le mensonge flamboie sur le fil de la page 

le poème se tisse et se lisse 
écriture de fièvre au bout des lèvres 
baiser secret 
dans le cou des fleurs 

aventure singulière 
et papillons des herbes 
le mot se tord  évite la phrase 
frisson de l’aile 

une voyelle hésite   dispose 
et trois refrains se plissent d’aise

l’incertitude au bout des mains 
terre déserte  aride et noble 
mourir debout sur le papier 





Verdi - D'amor sull' ali rosee by Maria Callas on Grooveshark

ici un duo avec Jean Jacques Dorio

6 commentaires:

Laura- Solange a dit…

les horizons fictifs de l'écriture,oui, mais horizons qui font tenir debout, ou tout au moins élèvent le regard.

Bourrache a dit…

-
Je vois ... une geisha

aux yeux mi-sang, minuit,

à la bouche fardée que l'on cherche à taire.

Je vois

des mots, exprimés malgré "tout",
à décrypter.

Je vois

des effluves de Lapsang Souchong.

-
@ Maria, @ Bernard, @ Pierre b.,
vous avez des écritures ... fabuleuses !
-
Oserais-je un sourire et un clin d'oeil ?
Oui.
-

Patrick Lucas a dit…

des horizons fictifs
comme les mots
bercés des refrains
goutte à goutte

O a dit…

Toujours nous nous mettons debout avec toute notre histoire, notre verticalité ne nous quitte jamais.

O a dit…

et Dieu dans tout çà ?
il est là en nous, dans cette verticalité de l'être.

mémoire du silence a dit…

@ Laura- Solange ...

la verticalité ne va pas sans l'horizontalité
et vis versa
;-)



@ Bourrache ...

maintenant que tu me l'as soufflé et bien je la vois aussi cette geisha
parfums de thé
et d'exotisme

clin d'oeil
yes !




@ Patrick Lucas ...

peu à peu
les voix s'élèvent
comme des anges
mirage



@ O ...

merci
c'est très juste
merci