devant soi
Ne dis rien
et surtout ne te retourne pas
la mémoire est immense
le passé est devant
rien n’est laissé derrière soi
tout est en soi
mots pétris entre les doigts du présent
sur le sentier des étoiles
à tout jamais dans le cœur
de cet enfant en soi
8 commentaires:
nous avons un poche
géométrie variable
et nous portons portons
plume parfois
parfois plomb
dans le silence des pas
épaisseur opaque des brumes
de l'aube
se dessine le présent
Il est Je suis
au bord du Toi
Rêve forgé au feu jadis
étampe éphémère
Toile où vais-je plonger tel le fer dans la plaie
Âme forte au foyer rougie sous la barquine
de fusain et de lait
dont la fonte libère
Lettres au bout des doigts
Trempe vive du souffle
Il
naît
Majuscule du mot
chauffé jusqu'à rugir
empressé de l'étau où le cœur se resserre
où les coups du marteau
battent fort sur l'enclume
où le sang de la terre
s'épuise
solitaire
Tu
dessine l'amour
le voile éperdu qu'illumine le jour
écoute
l'heure enfuie
lévite
somnambule
marche sans se le dire
berceuse au creux se soie
vrai visage épouse de ses bras
Il est Je suis
au bord du Toi
Rêve forgé au feu jadis
étampe éphémère
Toile où vais-je plonger tel le fer dans la plaie
Âme forte au foyer rougie sous la barquine
de fusain et de lait
dont la fonte libère
Lettres au bout des doigts
Trempe vive du souffle
Il
naît
Majuscule du mot
chauffé jusqu'à rugir
empressé de l'étau où le cœur se resserre
où les coups du marteau
battent fort sur l'enclume
où le sang de la terre
s'épuise
solitaire
Tu
dessine l'amour
le voile éperdu qu'illumine le jour
écoute
l'heure enfuie
lévite
somnambule
marche sans se le dire
berceuse au creux de soie
vrai visage épouse de ses bras
la mémoire est immense ...comme ma photo de ce jour
@ jeanne ...
Plume et plomb ne font pas toujours bon ménage
;-)
@ Patrick Lucas ...
ce présent qui nous accompagne au quotidien
@ Bernard …
Nous sommes
à la lisière de l’Être
Songes d’hier
murmures furtifs
Paysage du passé aujourd’hui retrouvé
Esquisse de l’âme au goût de lait
œil poudré
khôl envolé
Voyelles et consonnes sous l’ongle enlacées
Animus - épine de rose
Elle
éclot
Pleins et déliés
d’encre rouge gorgés
le cœur encerclé
rires et pleurs
martèlent la poitrine
sève de la vie
délaissé et quitté
Il
croque l'amour
ce linceul de suie que le jour éparpille
entend
le souffle des heures
sur le fil
funambule
sus ojos son de oro
canto puro de la seda
esposa rosa de sus labios
@ Gérard Méry ...
Et les rides s’en souviennent
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http://www.youtube.com/watch?v=-Db4WraG1Jw
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^_^
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Non je ne dis rien
j'écoute...
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