jeudi 3 octobre 2013

devant soi







Ne dis rien 
et surtout ne te retourne pas 
la mémoire est immense 
le passé est devant 
rien n’est laissé derrière soi 
tout est en soi 
mots pétris entre les doigts du présent 
sur le sentier des étoiles 
à tout jamais dans le cœur 
de cet enfant en soi




8 commentaires:

jeanne a dit…

nous avons un poche
géométrie variable
et nous portons portons
plume parfois
parfois plomb

Patrick Lucas a dit…

dans le silence des pas
épaisseur opaque des brumes
de l'aube
se dessine le présent

Bernard a dit…

Il est Je suis

au bord du Toi


Rêve forgé au feu jadis
étampe éphémère

Toile où vais-je plonger tel le fer dans la plaie

Âme forte au foyer rougie sous la barquine
de fusain et de lait
dont la fonte libère

Lettres au bout des doigts

Trempe vive du souffle
Il
naît

Majuscule du mot
chauffé jusqu'à rugir
empressé de l'étau où le cœur se resserre

où les coups du marteau
battent fort sur l'enclume

où le sang de la terre

s'épuise

solitaire

Tu

dessine l'amour
le voile éperdu qu'illumine le jour

écoute
l'heure enfuie

lévite
somnambule

marche sans se le dire

berceuse au creux se soie

vrai visage épouse de ses bras


Bernard a dit…

Il est Je suis

au bord du Toi


Rêve forgé au feu jadis
étampe éphémère

Toile où vais-je plonger tel le fer dans la plaie

Âme forte au foyer rougie sous la barquine
de fusain et de lait
dont la fonte libère

Lettres au bout des doigts

Trempe vive du souffle
Il
naît

Majuscule du mot
chauffé jusqu'à rugir
empressé de l'étau où le cœur se resserre

où les coups du marteau
battent fort sur l'enclume

où le sang de la terre

s'épuise

solitaire

Tu

dessine l'amour
le voile éperdu qu'illumine le jour

écoute
l'heure enfuie

lévite
somnambule

marche sans se le dire

berceuse au creux de soie

vrai visage épouse de ses bras


Gérard Méry a dit…

la mémoire est immense ...comme ma photo de ce jour

mémoire du silence a dit…

@ jeanne ...

Plume et plomb ne font pas toujours bon ménage
;-)




@ Patrick Lucas ...

ce présent qui nous accompagne au quotidien




@ Bernard …

Nous sommes

à la lisière de l’Être


Songes d’hier
murmures furtifs

Paysage du passé aujourd’hui retrouvé

Esquisse de l’âme au goût de lait
œil poudré
khôl envolé

Voyelles et consonnes sous l’ongle enlacées

Animus - épine de rose
Elle
éclot

Pleins et déliés
d’encre rouge gorgés
le cœur encerclé

rires et pleurs
martèlent la poitrine

sève de la vie

délaissé et quitté
Il

croque l'amour
ce linceul de suie que le jour éparpille

entend
le souffle des heures

sur le fil
funambule

sus ojos son de oro

canto puro de la seda

esposa rosa de sus labios




@ Gérard Méry ...

Et les rides s’en souviennent

Bourrache a dit…

-
http://www.youtube.com/watch?v=-Db4WraG1Jw
-

^_^

-

Estourella a dit…

Non je ne dis rien
j'écoute...