dimanche 13 octobre 2013

renaissance








Le monde se meurt 
sur l’heure 

toutes ces âmes hors de leur corps
assassinées 

mes pas me mènent à elles 
dans la boue des ornières 
silence des mots 

dans le tronc des arbres j’entends leurs voix
leurs respirations 
le souffle de vie 
le cri 

beauté affreuse 
des grandes eaux 
où les corps nagent 
et s’entrecroisent 
dérivent 
et se mutilent

dans la fange 
une voix 
d’enfant 
aux mots 
si purs

la pluie se tait 
une 
renaissance




Kadish by Armand Amar on Grooveshark

8 commentaires:

O a dit…

Une sanctification

Il y a un jardin a dit…

Le monde se leurre...
le monde se meurt.
Image coup de poing,
à couper le souffle.
Leur silence résonne
comme un grand cri
au plus profond de l'âme.

Annick B a dit…

nous allons, nous vivons, nous devenons

très belle peinture

FRANKIE PAIN a dit…

texte très puissant d'une grande conscience , nous avons besion d'êtres aussi sensibles pour créer la resistance
je t'embrasse à bient^to frankie

Estourelle a dit…

la révolte d'un monde
la mort au bout du chemin
la renaissance
serait la fin
de l’indifférence

Patrick Lucas a dit…

eau de vie

virtuelle a dit…

une renaissance en gouttelettes
quelques perles d'eau
une larme dans les sillons de l'âge
le rire d'un enfant
sans voie
une voix mutilée.

Bien à vous
Merveilleuse illustration qui rejoindra la boîte aux trésors au creux de l'arbre. Merci

mémoire du silence a dit…

@ O ...

" sanctification " un mot fort



@ Pierre ...

Et pour l’heure tous ces migrants naufragés m’arrachent le cœur



@ Annick B ...

Un détail Annick, un détail …




@ FRANKIE PAIN ...

" d'une grande conscience " ces mots me touchent , merci beaucoup
A bientôt oui



@ Estourelle ...

La fin de l’indifférence : une ouverture à un monde nouveau




@ Patrick Lucas ...

à boire sans modération ;-)



@ virtuelle ...

Merci Virtuelle, prenez tout ce que vous voulez , enfant j’aimais jouer aux trésors, le creux des arbres étaient de véritables cavernes d’Ali Baba… alors, prenez tout ce que vous voulez, je retourne ainsi en mes jeux d’enfant…