mardi 28 janvier 2014

blancheur







Inaccessible blancheur 
étendue infinie 
cris des étoiles 
         neige 
solitude de la mémoire 
         vent des vertes herbes 
parole muette et mots soufflés de givre 
la présence du blanc   immense silence 
l’œil se tourne voit la blancheur étale 
lait d’amande    cœur de fleur    lys 
silence 
         la terre sommeille





Plus d’hiver by Yann Tiersen on Grooveshark

4 commentaires:

François a dit…

"Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau
Et triste, j'erre après un rêve vague et beau,
Par les champs où la sève immense se pavane."

Stéphane Mallarmé

Merciel a dit…

Chère Maria,
C'est infiniment beau ...

Patrick Lucas a dit…

texte magnifique
excellent
merci maria

Frederique a dit…

C'est chez moi, le blanc, au sud, l'écume ; au nord, le brouillard. Reste le regard qui permet de s'orienter, d'orienter sa vie à bien y regarder.