d'une rive à l'autre
Aller d’une rive à l’autre
à l’heure où tombe la lumière
en grands lambeaux de ciel
dans le lit de la rivière
l’œil s’ouvre et s’ébroue
il embrase le passage
écrit ses mots d’orage
sur le revers de la phrase
la rivière glousse et s’étire
elle ira jusqu’au grand fleuve
je l’envie d’être si fluide
sous le ciel glisse une ombre
elle me suit me poursuit
jusqu’à la nuit des sortilèges
5 commentaires:
Virginia Woolf devait, en roulant dans ses profondeurs en ressentir le même effet
Le crépuscule de l'ombre.
C'est superbe, Maria, une atmosphère sombre dans laquelle je me retrouve...
On va ainsi et on vient entre
clairvoyance et déraison...
C'est beau une rivière la nuit
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