mardi 4 février 2014

coup au cœur



Il est 22h50, ce soir. Je viens de finir la lecture de Narcisse et Goldmund de Hermann Hesse, ces jours j'ai laissé s'éterniser ma lecture sur les cinq derniers chapitres, je ne voulais pas me séparer de ce livre, de ces deux hommes, de cet amour. Ce soir la chose s'est faite, et je suis émue. Je ne veux pas analyser cette émotion. Il est difficile d'en dire quelque chose, et je n'ai pas envie de lire autre chose, sinon peut-être ce même livre, le relire, très vite cette fois, d'une seule traite le boire et le relire encore et encore, en apprendre certains passages par cœur.

Je n'avais encore jamais lu Hermann Hesse.



« S'il errait hors du cloitre, c'était pour découvrir le parfum du passé, les souvenirs de ses vagabondages d'autrefois, plutôt que pour de nouveaux vagabondages dans une nouvelle liberté ; il les cherchait dans une ardeur inquiète, comme un chien une trace qu'il a perdue.»

« Mais comment veux-tu mourir un jour, Narcisse, puisque tu n’as point de mère ? Sans mère on ne peut pas aimer, sans mère on ne peut pas mourir... » 


6 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

je l'ai lu
il y a très longtemps
trop longtemps
car je ne pourrais même pas en parler…
à te lire je me dis que je n'étais surement pas prêt

mémoire du silence a dit…

alors, simplement pour écouter de belles lectures clique ici

François a dit…

Méfiez-vous d'une relecture
lisez plutôt Le loup des steppes

Frederique a dit…

Oui à François pour "Le loup des steppes" et puis aussi "Demian" ainsi que ses autres nouvelles, les lettres à sa soeur, ses conversations avec son thérapeute jungien. L'introspection caractérise l'oeuvre d'Herman Hesse, à s'y perdre parfois tant sa vie est intimement liée à ses écrits. Une thérapie.

Mabes a dit…

oui tout Hesse, j'ai envie de dire... à lire, à méditer... c'est aussi ce livre donné en cadeau qui m'avait initiée, oui à relire !

mémoire du silence a dit…

Merci à vous tous
j'ai poursuivi avec "Demian"
plus tard ce sera "Le loup des steppes" et plus tard encore "La leçon interrompue"