Écrire
sur la pelure du temps
l’indépendance des
jours
la marque sensible
l’obscur
Écrire
comme l’on rapièce
le drap altier
d’un lit princier
en marge
de la page
Écrire
le rêve
la profusion des
images nocturnes
les teindre en
rouge
mots alignés
encrés
Écrire
la lumière de l’aube
la transparence du
papier
le cœur défait
enfanter
6 commentaires:
Ecrire et enfanter dans un même cri, la vie.
merci encore chère Maria, une fois de plus c'est très beau.
Les mots que l'on regarde prennent un autre sens
Pensées vers vous
Arlette
écrire pour se souvenir
des mots passés fondus
dans les nuits oubliées
Écrire avec les pinceaux et peindre avec les mots c'est joliment fait.
sans relâche et avec justesse
le savez
@ O ...
Tout est histoire de cri ...
@ arlettart ...
C'est une question d'attention dirait-on !!!
@ Patrick Lucas...
Ils sont tout simplement recyclés
Ils existent sous une autre forme
mais ils sont là bien présents
@ Gérard ...
"Un poème est une peinture invisible.
Une peinture est un poème visible"
Guo Xi
@ brigitte celerier ...
une histoire de persévérance
et d'amour aussi, bien entendu
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