Je
revois son visage, un visage tranquille et doux, un visage faussé cependant, le
sien sans être tout à fait le sien, c’est ainsi, je ne sais pourquoi, il
m’échappe, il s’esquive … il me faudrait l’écrire, en faire une esquisse
et je ne le sais pas, et je ne le peux pas, et je ne le fais pas … peut-être
le murmurer, le glisser dans une oreille ouverte, une oreille attentive, une oreille amie … saisir tout cela avant que tout ne parte, ne s’en aille au néant,
ne s’arrache aux jours, aux nuits, aux vies … le dire et puis l’écrire pour l’effacer plus tard,
le gommer, l’oublier … l’ingérer … le
pourrais-je … le voudrais-je … le saurais-je … écrire le mot, dire la parole, peindre le CRI
8 commentaires:
un cri du coeur
cela me touche au plus profond de moi
et là, à l'instant je l'entends.
♥
un mot décibel
échappé du coeur
"Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde."
Charles Baudelaire
Un très beau texte Maria, merci.
Heureusement, l'amnésie se charge de toutes ces souffrances...
Superbe texte.
Amitiés.
Roger
@ Patrick Lucas ...
échappé du coeur et sans dimension ... ;-)
@ François ...
une sublimation loin d'être absurde...
@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...
l'amnésie parfois est une douce présence...
merci beaucoup Roger, je suis touchée
Cuidado, faire, je fais, je ne fais, and so on, hasta la bola.
Très émue par ce texte au-delà de ce que les mots peuvent témoigner. Merci.
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