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sans poids
dans cette immense pesanteur
chaque mot
chaque cri épris
le sens de la vie
le ciel peint aux couleurs torves
avec le front face au miroir
dans cette immense pesanteur
chaque mot
chaque cri épris
le sens de la vie
le ciel peint aux couleurs torves
avec le front face au miroir
la peine est dans l’eau
attachée au rocher
cris éclaboussures
le cœur se déchire
les mots explosent geyser
ombre à la courbure du cou
larmes ruisselant sur le corps de la pierre
attachée au rocher
cris éclaboussures
le cœur se déchire
les mots explosent geyser
ombre à la courbure du cou
larmes ruisselant sur le corps de la pierre
désir fou et morte saison
la mort a ses raisons
la folie sa passion
évidente et chimérique
sans répit
la mort a ses raisons
la folie sa passion
évidente et chimérique
sans répit
7 commentaires:
en extase devant ta peinture
oui la peinture, mais les mots aussi : au-delà du sensible
♥♥♥
et puis la musique, comme pour embellir la peinture et les mots
"Larmes ruisselant sur le corps de la pierre"
là ou le silence est un cri
un feu qui ruisselle
Se frayer sans répit un passage vers l'éternité
"Il n’y a que les choses devant nos yeux et la lumière sur ces choses. Il n’y a que ces araignées d’eau que je regarde filer sur la soie d’un étang, fragiles, avançant par saccades comme sous l’accès d’une pensée sans cesse interrompue, sans cesse reprise, inventant la légèreté d’une voie entre les deux éternités massives de l’air et de l’eau."
Christian Bobin dans Le huitième jour de la semaine
Magnifique c'est le seul cri qui comme un ricochet se perd dans l'horizon de la morte saison…..
Bien à vous Maria
en silence dans cette paix de la peinture, des mots, , de la musique.
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