vendredi 25 avril 2014

frayeurs [3]







Les mots sur la table, en forme et sans histoire, sur le fil du rasoir. Les phrases claquent au vent, frivolité, absolution, le mystère s’émiette, le savoir apparait. 

Le dire et le faire, le faire pour mieux savoir. Être dans l’histoire. Aimer à perdre haleine. Sur le chemin : les images premières, les visages anciens, le devoir des ancêtres et la goutte de lait qui engorge le mot. L’œil se noie, la pluie est de sel. 

Au bout de la route, l’horizon, comme un été de nacre.







Piano Sonate #8 in C minor, OP.13 "Pathetique" - 1st Movement by Glenn Gould on Grooveshark
un petit jeu ICI

2 commentaires:

Gérard a dit…

..à vrai dire je peux mieux faire.

O a dit…

"Il en est du lointain comme de l'avenir. Un immense, un obscur horizon se déroule devant notre âme ; nos sentiments s'y perdent comme nos regards, et nous brûlons, hélas ! de donner tout ce que nous sommes pour savourer pleinement les délices d'un sentiment unique, grand et sublime."

Johann Wolfgang von Goethe (Les Souffrances du jeune Werther)