lundi 14 juillet 2014

en résonance dans l'escalier [7]







La vie est charbonnière, la peur une étincelle, déchirure de la phrase, la pauvreté de l’être, de l’autre et de l’ancêtre. Artisans du mensonge, ils se croisent et se disent, et se brisent dans la roue infernale. 

La vie est une plume, une vérité intime, une joie de la lune, elle tombe sur la phrase et ressuscite le mot. 




3 commentaires:

François a dit…


"Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux."
René Char

Anonyme a dit…

Je n'y comprends rien

Annick B a dit…

Celui qui se sent obligé d'expliquer pourquoi un tableau ou un morceau de musique est beau n'a rien compris à l'émotion esthétique. Il faut accepter cette part de mystère. On passe son temps à la fuir! Avec le beau, on découvre qu'il est agréable de ne pas comprendre pourquoi l'on ressent une émotion particulière. Mieux encore, on peut être heureux de ce mystère.
Charles Pépin

La poésie n'est pas censée comprendre. Seulement sentir. Sentir jusqu'à pleurer.
Makenzy Orcel