samedi 6 septembre 2014

à Toi







Je ne savais pas que le rêve s’absentait de toi 
les lutins et les fées, les ogres de l’enfance 
te quittaient, t’oubliaient 
du miel pour tes heures noires    du sel à la dérive 
la sève des jours heureux    tes heures premières 
tes yeux se gorgeant de lumière 
le fil sous la neige 
celui qui liait nos espérances 
on ignorait tout de la souffrance 
des louanges en quête d’encensoirs 
lèvres vertes embrassant le mystère 
poitrine dégrafée 
déchirure du passé 
morsure 





Avanti ! by Arthur H on Grooveshark

3 commentaires:

François a dit…

Mots d'amour pour un retour.

Patrick Lucas a dit…

lèvres du passé
des ogres à la dérive

Gérard a dit…

douceur du miel sur les lèvres vertes