lundi 29 septembre 2014

εὐχαριστία







J’ignore les rêves étranges 
les savanes brûlées aux yeux des cathédrales 
vin œcuménique 
sang    sève   puissance des lèvres entrouvertes 
paupières pleines de sommeil et de rêves de l’enfance 
étoiles des neiges 
au regard du monde 

fragment du mot   retenu 
au corsage de la vigne 
plaie béante   sang coulé dans la gorge divine 




3 commentaires:

arlette a dit…

Horloge d'un temps où les heures ne sont plus comptées
Rouges d'un soleil éternellement brûlant

Gérard a dit…

cadran sol air lainé de rouge

François a dit…

Un coeur ouvert à tout homme