mardi 28 octobre 2014

pleurs [10]

 





Les enfants ont grandi 
ils sautent en haut des branches 
funambules sur le fil 

                    vertes branches 
                    oiseaux des nuits de lune 

le temps ne recule pas 
ses sanglots sont de braises 
l’espoir luit sous la cendre

le ciel est kaolin 
il est art éphémère 

la tristesse s’envole 
                    les enfants ont grandi 
                    ils sont lumière claire 
                    ils sont espoir certain 




5 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

le temps grandi l'espoir

Miche a dit…

Oui, il nous faut grandir, à la manière tellement naturelle.
Merci pour ces mots.

François a dit…

Ah ! Tu n’as que trop d’eau, pauvre Ophélie ! Aussi
Je m’interdis les pleurs. Mais on est ainsi fait ;
La pudeur a beau dire : il faut que la nature
Suive son cours. Lorsque ces pleurs auront tari,
Ce qui est femme en moi se taira…

Shakespeare (Hamlet acte IV, sc VII)


Merci chère Maria pour cet apaisement

estourelle a dit…

accrochons nous à cet espoir
comme le hamac qui berce
nos pleurs et nous endort
au son de la berceuse lente

Annick B a dit…

Les larmes séchées, l'espoir renaît