dimanche 12 octobre 2014
pleurs [2]
Coquillages des mers blanches
sous le sable
l’oiseau lisse ses plumes
vole au loin
le ciel se brouille
le ciel se lacère débâcle
désordre de bleu de noir et de rouge
lambeaux de pluie et de perles poussière du temps
la jeunesse s’efface
l’oiseau glisse et s’enlise
son aile se rompt
son œil se perd dans la flaque
oisive
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4 commentaires:
Maria
Pour pleurs 1 et 2 des mots toujours très
imagés, aériens, symboliques, énigmatiques qui démontrent beaucoup de
réflexion et de sensibilité.
C'est beau.
On en redemande.
Bien à toi
Renaud
PS: le texte à saisir est, tout du moins pour moi, quasi illisible.
Ne peux tu supprimer ce filtre ?
Mmmm On va tout d’abord panser son aile … Il lui faudra un tas de douceur et d’amour! Ils sont des remèdes formidables ainsi que véritable nourriture, comme le miel que je donne aux abeilles et aux guêpes en difficulté sur mon chemin ...
Au printemps je me suis occupée d’un oiseau avec une aile rompue, je l’avais appelé Leonardo … il a pu voler encore …
@ renaud ...
merci renaud pour tout ce que vous me dites
mais ma "poésique" ne mérite pas tant d'éloges,,, vous en redemandez, il y en a 10, sauront-elles vous toucher...
pour ce qui est du texte à saisir cliquez sur la flèche circulaire jusqu'à ce que vous trouviez un signe qui vous soit lisible, supprimer le filtre implique une multitudes de spams indésirables bien sûr
@ Merciel...
j'ai souvenir d'un petit pigeon à l'aile rompue je devais avoir 5 ans, nous l'avions avec mon frère soigné tout l'hiver et mis en protection de la chatte de la maison qui le reluquait de manière gourmande... au printemps il prit son envole ... il ne revint pas, et dans nos coeur il est là plus d'un demi-siècle après..
Le miroir d'un moment
Un lasso de tendresses
Ne pas lancer
Ne pas serrer
Attendre
"S'ouvrir au bleu"
Et si vous voyez la Terre
Eluard est à vos genoux
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